Article paru sur RH Solutions le 02/2015
Le mot d’origine anglo-saxon est « Interim Management » ; il est traduit en « Management de transition » ou « Interim Management » ; mais ces deux termes concernent le même métier, les mêmes missions.
Voici les éléments clés à retenir du profil du manager de transition en 2015 *:

  • Les postes (et les missions) concernent des cadres supérieurs ou des cadres dirigeants
  • La rémunération attendue est supérieure à 50 k€ par an.
  • Le manager de transition n’est pas là pour « apprendre un métier » mais pour vendre son savoir-faire et résoudre des problématiques sur lesquelles il est déjà intervenu.
  • Le manageur de transition doit faire ses preuves rapidement, souvent en moins de 10 jours.
  • Il entretient un réseau puissant et des intervenants potentiels pour l’épauler dans ses missions.
  • Il a une forte capacité d’adaptation et répond à une triple exigence : « Mobilité, Expérience, Relationnel ».
  • Le manager de transition est « indépendant » des politiques internes de l’entreprise cliente, il ne cherche pas à se faire embaucher ; il souhaite accomplir ses objectifs, sa mission, dans le temps imparti (3,6 ou 12 mois).

L’analyse de Denis Raynal, RH Solutions Paris :
« Le portage salarial constitue une solution souple pour la mise en œuvre rapide de missions d’experts de haut niveau : dans les situations d’urgence ou de transformation de l’entreprise, le manager de transition doit affronter des problématiques déterminantes pour l’entreprise. Il doit rester concentré sur sa mission et être dégagé de toutes les démarches administratives et de gestion commerciale. Le portage salarial répond à ces exigences ».
* Synthèse issue de la chronique sur la transition professionnelle  animée par Mireille Garolla du Cabinet de conseil en ressources humaines Group’3 -site : Le village de la Justice (http://www.village-justice.com)-.  Le lundi 16 février 2015 elle a reçu Thierry Grimaux du cabinet Valtus, N°1 en France dans le secteur du management de transition.
« Le management de transition, réalité économique ou fausse bonne idée ? »