Bonheur au travail : qui n’en a pas rêvé ?

D’après la Fabrique Spinoza (think-tank dédié au bonheur citoyen), seuls 50% des actifs sont satisfaits ou très satisfaits de leur travail (baromètre bonheur au travail de mai 2017 – publié en octobre 2017). Et 34% d’entre eux sont insatisfaits, voire très insatisfaits.

Le ressenti négatif est cependant important, car 51% des actifs interrogés ressentent du stress ou de la fatigue,44% trouvent que leur travail manque de sens, 26% s’ennuient et 24% sont en situation de surmenage.

Qu’est-ce qui fait que l’on se sent heureux au travail ?

Avoir « un bon ami » est le premier critère de satisfaction. Ensuite viennent la reconnaissance, notamment par la hiérarchie et l’autonomie, grâce à un mode de gouvernance « libérée ».

Qu’est-ce qui fait qu’on est malheureux au travail ?

L’anxiété, le manque de sens, l’ennui, le surmenage. La rémunération n’est pas un critère très significatif selon cette enquête.

Quant au lien entre bonheur au travail et performance, selon ce think-tank, il est des plus évidents.

D’une part parce que le bonheur au travail a un effet direct sur la diminution de l’absentéisme (moins de risques psycho-sociaux, moins d’absence longue durée).                                                                                                                                Il a également un effet bénéfique sur la motivation. Plus on est heureux, plus on est motivé, plus on est engagé et mieux on réussit.

Le bonheur au travail est donc une vraie préoccupation entrepreneuriale et pas un gadget !

C’est d’ailleurs un des chevaux de bataille d’Isaac Getz, Professeur à l’ESCP et auteur de l’entreprise libérée.
Même si toutes les entreprises ne peuvent pas être « libérées », et même si dans les entreprises libérées, il y a aussi de la souffrance au travail, retenons que le sens porté par une vision partagée, le développement de l’autonomie, et surtout la confiance donnée a priori aux salariés sont globalement gages de bonheur et de réussite.
Quant à la lutte contre le stress, elle peut être une démarche prise en charge par l’entreprise par le biais d’ateliers, comme une bonne pratique de chacun.
Il n’est pas interdit de méditer 5 minutes tous les matins, éteindre son portable le soir et le week-end et …. Rire… RIRE…. RIRE à gorge déployée dès que l’occasion se présente !

Isabelle Fiévet-Rossignol

Executive coach